La direction du Conseil International des Infirmières (CII) appellent le grand public à soutenir les nouveaux vaccins contre la COVID-19 approuvés, testés et réglementés, qui commencent à être distribués à travers le monde.
Annette Kennedy, la Présidente du CII et Howard Catton, son Directeur général, ont tous deux exprimé leur volonté de se faire vacciner au plus tôt et invitent tout le monde à faire de même.
Mme Kennedy a déclaré : « La pandémie de COVID-19 a tué plus de 1,5 million de personnes dans le monde. Elle a mis nos vies en suspens, empêché des personnes de rendre visite à leurs proches les plus vulnérables dans les centres de soins et éloigné les membres de la famille du chevet de leurs proches mourants au moment où ils en avaient le plus besoin. Elle nuit gravement à notre santé mentale, car les populations ont été contraintes de vivre isolées, loin de leur famille, de leurs amis et de leurs collègues de travail. »
« Je crois qu’il est maintenant de notre devoir public et de la responsabilité de chacun d’entre nous de nous faire vacciner au plus tôt pour endiguer la propagation du virus et sauver des vies, dont celles des agents de santé de première ligne, qui restent très exposés. Le CII a indiqué qu’au moins 1 500 infirmières sont mortes du virus et nous pensons que le nombre réel est bien plus élevé. »
« Nous ne faisons référence qu’aux vaccins approuvés par les autorités respectées de réglementation des médicaments. La vitesse à laquelle ces vaccins ont été conçus, testés, éprouvés et réglementés s’explique par une action concertée et sans précédent de la communauté internationale, plaçant la sécurité au premier plan. Faisons passer le message sur l’innocuité et la nécessité d’avoir un vaccin contre la COVID-19 et veillons à ce que le grand public ne soit pas influencé par des théories conspirationnistes sans fondement et l’irresponsable diffusion d’informations alarmistes. »
M. Catton a déclaré : « Nous devons bien comprendre que les vaccins ont joué un rôle essentiel dans la lutte contre de nombreuses autres maladies, dont la polio, la variole et la rougeole, et que la COVID-19 constitue une menace similaire. Nous avons le choix : continuer de vivre dans la peur en voyant nos libertés restreintes, ou accomplir notre devoir civique pour le bien commun et, dans un esprit de solidarité aux niveaux national et international, adopter des vaccins qui ont été testés, réglementés et jugés sûrs et efficaces. Si la population dédaigne le vaccin, nos unités de soins intensifs et nos hôpitaux continueront d’être submergés et nos infirmières et les autres agents de santé seront exposés à de supplémentaires risques inutiles. »
« En disposant d’un vaccin, nous ne sommes qu’à mi-chemin : nous avons besoin d’un programme de vaccination mondial, dirigé par des infirmières expérimentées et disposant du personnel requis pour administrer le vaccin. Les infirmières sont en première ligne pour l’administration et la mise en œuvre des programmes de vaccination à travers le monde et où qu’elles soient, elles doivent être considérées comme un groupe prioritaire pour recevoir le vaccin et ainsi poursuivre leur travail consistant à sauver des vies. »
« Mais soyons clairs : les programmes de vaccination ne seront couronnés de succès que si la grande majorité de la population se fait vacciner, car autrement les perturbations et le spectre du confinement à intervalle régulier dureront de nombreuses autres années, détruisant nos économies et nous empêchant d’exercer nos libertés civiles. Il s’agit là de la ‘nouvelle normalité’ liée à la COVID-19, mais chacun peut peser sur cette nouvelle réalité en restant informé et en écoutant de véritables experts en santé publique et en se faisant administrer le vaccin, comme je le ferai moi-même lorsque ce sera mon tour. »
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